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en sport comme en business, beaucoup de matchs se remportent sous la douche !

La pratique sportive nous amène presque toujours à nous mesurer à un chronomètre, un adversaire, un environnement ou à un classement. C’est ce qui nous pousse à augmenter nos performances. Pas besoin d’être sportif de haut niveau ou amateur de compétitions, la simple pratique sportive régulière nous fait progresser, nous permet d’être plus performant ! 

Pour cela, je peux m’entrainer physiquement pour développer ma force ou mon endurance, je peux répéter un geste technique pour être plus précis ou plus efficace, je peux construire une stratégie spécifique face à un adversaire ou face à des conditions environnementales particulières.

Cependant, malgré toute cette préparation, je peux quand même passer complètement à côté d’un entrainement ou même d’une compétition parce que je ne suis pas dans un « bon jour », parce que je ne suis pas « dedans » !

Le « bon jour » et le « mauvais jour 

Ce sont nos aptitudes mentales et notre état émotionnel qui vont influencer cette notion d’être dans « un bon jour » ou dans un « mauvais jour », car ils peuvent prendre le dessus sur notre physique ou notre technique pour nous rendre plus ou moins performant.

Par conséquent, l’entraînement de nos habilités mentales devient une composante incontournable de nos performances au même titre que le physique et la technique.

En travaillant vos capacités mentales, vous travaillerez la confiance en soi, la gestion du stress, la concentration, le contrôle de la peur, l’engagement, l’établissement de but, le discours interne, etc…

André AGASSI dans son autobiographie « OPEN » explique bien l’importance de cet entrainement. Il y précise que la pratique de son sport « … entraîne inévitablement l’habitude de se parler à soi-même. Pour moi, cette manie commence en ce moment même, pendant la douche de l’après-midi. C’est le moment où je me mets à me dire des choses bizarres et à me les répéter jusqu’à ce que je finisse par y croire. J’ai gagné 869 matchs au cours de ma carrière, suis classé cinquième des meilleurs joueurs de l’histoire, et j’ai remporté beaucoup de ces matchs pendant ma douche de l’après-midi. »

Les 3 piliers de la performance de l’entrepreneur

Et si vous transposiez ces 3 piliers de la performance sportive dans le quotidien d’un entrepreneur ?

La partie physique correspond aux comportements du manager et du leader, pour mieux communiquer, convaincre, motiver ou fédérer. C’est aussi ce qui entretien le capital santé, le bon niveau d’énergie pour préserver la longévité.

La partie technique ou stratégique fait référence aux spécificités du métier de l’entrepreneur mais aussi à la politique de l’entreprise, le business model ou la vision d’entreprise.

Enfin, le côté mental ou psychique va intervenir sur les capacités intrinsèques de l’individu à donner le meilleur de soi-même aux bons moments et d’amener ses collaborateurs à donner le meilleur d’eux-mêmes.

Les outils de la préparation mentale des sportifs associés aux outils du coaching permettent d’accompagner l’entrepreneur vers la performance.

Frederick Vergnas, préparateur mental pour un groupe d’entrepreneurs explique « Comme pour le sportif, l’accompagnement vise à mieux se connaître, pour comprendre le fonctionnement de nos habilités mentales, comprendre ce qui nous freine et ce qui nous booste en fonction de nos croyances, comprendre l’influence de nos discours internes et externes sur nos comportements, comprendre ses mécanismes de besoins, de motivations et de décisions. »

Ainsi, se faire accompagner, c’est aussi analyser son fonctionnement et apprendre de ses échecs comme de ses réussites afin de mieux contrôler ses pensées, ses émotions et ses attitudes.

 

Comment devenir meilleur et autonome

L’objectif est de rendre l’entrepreneur autonome sur ses différentes techniques et outils pour, pourquoi pas, les transmettre à ses équipes et maintenir un haut niveau de performance de son entreprise.

Jean-Louis Etienne est convaincu que « nous ne savons pas de quoi nous sommes capables tant que nous n’avons pas essayé. De manière générale, nous mobilisons une infime partie de nos capacités réelles. Il faut explorer sa vie et savoir sortir de sa zone de confort de temps en temps. Cela ouvre un champ extraordinaire. »

Pour gagner en autonomie, Loic Le Meur, fondateur « LeWeb », conseille au chef d’entreprise de « méditer 20 minutes par jour pour être plus efficace, mieux gérer ses emails, moins s’énerver ou encore mieux dormir ».

C’est d’ailleurs, depuis 2013, une méthode de management pour les salariés ultra stressés dans certaines entreprises de la Silicon Valley comme Twitter, Facebook ou Google …

Et finalement, pourquoi ne pas mélanger plaisir et business ?

Une autre façon de déconnecter est de pratiquer des sports de glisse comme le Kitesurf.

Moi même en tant que fondateur du club des entrepreneurs kitesurfeurs KITE AND CONNECT, mon idée est de réunir des entrepreneurs dans un cadre propice à la déconnexion, pour échanger, développer du réseau et enfin partager des savoir faire. Nous appelons cela le « Beach Business » . Par exemple, aux États-Unis, l'année dernière, plus de 1 500 dirigeants ont networkés et pratiqués leur activité favorite le KITESURF dans des Kitecamps. Selon le magazine Forbes, ces séminaires Kitesurf pour entrepreneurs ont généré en quelques années une activité de presque 7 milliards de dollars.

Préparation mentale, méditation, sports de glisse,… tous les moyens sont bons pour être plus performant, maitriser son temps et son agenda. Voilà des voies pratiquées par de plus en plus d’entrepreneurs et qui commence à porter ses fruits pour leur propre bénéfice et ceux de leurs salariés. 

De la à dire que ces entrepreneurs sont plus performants car ils sont engagées dans cette voie… l’avenir le dira !

Laurent Houitte & Frédérick Vergnas

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