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hey barack, ça kite ?

Pourquoi Barack Obama a-t-il choisi le kitesurf pour sa première apparition en tant qu’ancien Président ?

 

« Je sais ce que je ferai juste après l'investiture : je serai quelque part sur une plage à boire dans une noix de coco », confiait Barack Obama lorsqu'il était encore à la Maison Blanche. Raté ! Un mois après, on le découvrait en compagnie du milliardaire Richard Branson, fondateur de Virgin, en séance d’apprentissage de Kitesurf dans les Îles Vierges britanniques. Les images des deux compères faisant de leur mieux pour tenir debout sur un « surf cerf-volant » ont, depuis, fait le tour du monde. Mais pourquoi donc l’ex Président a choisi de se montrer en apprenti kitesurfeur, quelques jours après avoir quitté The White House ?

Comme ses collègues, on l’aurait volontiers imaginé sur un golf ou en croisière à bord d’un yacht. Mais non, ce Président gère son image depuis le premier jour en y apportant systématiquement une touche de modernité. Il s’est lancé dans ce sport de glisse à l’image dangereuse, pour les jeunes inconscients qui sautent à plus de 20 mètres de haut et plutôt réservé aux initiés. Il démontre ainsi à toute la planète qu’il reste dans le coup !

Mais le choix de Mister President n’est pas aussi anodin que son magnifique sourire pourrait le laisser croire. Tout d’abord, le kite bénéficie d’une image moderne et « fun ». Ensuite, c’est le nouveau rendez-vous « sport business » où l’on croise tous les Tycoon de la nouvelle économie

"Même Michelle aurait pu se lancer!"

 

Barack Obama a été un président sportif, grand fan de Basket et de Golf, mais jamais il n’avait essayé la glisse. C’est son ami Richard, âgé de 66 ans, qui l’a converti à ce sport très accessible à la plupart d’entre nous et qui ne nécessite pas une grande condition physique. A l’inverse, il faut de la force et beaucoup de persévérance pour commencer à s’amuser avec une planche à voile. Après tout, le profil type du débutant n’est il pas un père de famille de 45 ans qui s’éclatent avec ses ados. Ainsi, il ne lui a fallu que 2 journées pour tirer ses premiers bords. Une plage avec quelques nœuds de vent et un matériel léger (- 10Kg) suffisent pour se mettre à l’eau. Ce qui rend éligible des milliers de spots en France et tout autour du globe: Asie, Caraïbes, Europe, Brésil, Maroc, Afrique du sud…  

"Le nombre croissant de femmes converties à ce sport est exponentiel."

Même Michelle aurait pu se lancer. Le nombre de femmes converties à ce sport est d’ailleurs exponentiel. Karine entrepreneuse Parisienne témoigne « J’ai eu la chance de commencer il y a deux ans au Brésil. Première sensation, c’est un coup de foudre. Bonheur, liberté, des paysages magiques, et une sensation de glisse et de vol unique. Bref j’ai été piquée par le virus du Kite, qui devient mon carburant, mon énergie. J’y ai mis mes 3 enfants immédiatement et ils ont adhéré, on pratique aussi ce sport en famille, comme le ski.»

 

SAS de décompression

Le kitesurf s’est aujourd’hui imposé comme un sport moderne, libérateur d’énergie pour déconnecter de nos vies stressantes. L’ex-Président en avait bien besoin. Autre exemple, dans un tout autre registre : en 2012, le comédien José Garcia, tourne environ 5 films par an et ne profite plus de rien. Il décide alors de gagner moins et de se marrer plus en faisant du kite. En 2014, il déclarait dans Paris Match : « Des émotions extraordinaires, comparables à celles que je ressens quand je pilote un avion. Ces deux activités ont la faculté de te faire oublier tous tes problèmes. Evoluer au cœur des éléments me procure un kif de dingue ! Ça me chamboule la tête. Quand je sors de l’eau, je me sens purifié ».

D’autres personnalités influentes comme John Kerry, Laurence Parisot ou Nicolas Hulot ont également témoigné de leur passion pour cette activité. En France, Fréderic Mazella, le cofondateur de BlablaCar, confessait en 2015 « utiliser le Kite pour éliminer le stress, car c’est un merveilleux moyen de faire une coupure dans un rythme de vie effréné ». Quand on est sur l’eau, pas d’internet, pas de portable, on est complètement déconnecté. Richard Branson parle lui d’un « retour en enfance ».

 

Le Kitesurf est un sport de glisse de plus en plus tendance pour les entrepreneurs

Barack Obama a su être un président moderne qui a amené de la fraicheur et une certaine décontraction dans la fonction suprême… ce qui ne l’a pas empêché de bien faire son boulot, au contraire ! Comme lui, les nouveaux entrepreneurs recherchent aujourd’hui des approches différentes de networking beaucoup moins formelles et rigides qu’avant. La pratique exige quant à elle des qualités comme la maîtrise de soi, la capacité d’anticipation et la réactivité qui sont des qualités essentielles pour mener sa barque dans la vie comme sur l’eau. A la fois par l’état d’esprit qu’il nécessite et par son accessibilité, bon nombre d’entrepreneurs ont essayé et adopté le kitesurf comme passe-temps favori. Pas étonnant qu’il soit devenu si populaire chez nous. A tel point qu’une nouvelle forme de networking s’est développée « Le Beach Business ».

Les américains Suzie Mai et Bill Tai, fondateurs du club « Maitai Global » ont été les premiers à comprendre que le plaisir de la glisse et des affaires n’est pas incompatible, et ainsi réunir des dirigeants autour du Kitesurf. Maitai organise plusieurs fois par an, des camps où se côtoient les dirigeants des géants mondiaux comme Samsung, Google, Facebook ou Sony jusqu'aux créateurs de start-ups. L'année dernière plus de 1 000 dirigeants se sont rencontrés dans un lieu « ecofriendly » et une ambiance de social sharing pour pratiquer leur activité favorite.

"Selon le magazine Forbes, ces kitecamps ont généré en quelques années une activité de presque 7 milliards de dollars."

 

En France, depuis 2015 des séminaires de Beach Business sont organisés par le club Kite and Connect, 4 fois par an. Ils réunissent des entrepreneurs, pour travailler sur leurs projets professionnels et des thématiques comme la croissance, les nouvelles formes management ou la transformation digitale, …

BEACH BUSINESS !

Après 7 kitecamps organisés entre autres au Brésil, au Maroc ou encore au Cap vert et une quinzaine de rencontre Business, le club Kite and Connect réuni aujourd’hui plus de 200 entrepreneurs à Paris et en province. Ces échanges ont généré de nombreuses idées et ont fait naitre les premières alliances et investissements profitables ! Pierre, entrepreneur à Paris, qui vient de racheter une entreprise rencontrée sur un Kitecamp se dit « régénéré par les échanges avec ses pairs et challengé par les défis du club où se mêlent adrénaline et dépassement de soi ».

Alors, merci Barack de ce coup de projecteur qui nous permet de dire, nous entrepreneurs français « Yes we Kite »

Laurent Houitte, fondateur de Kite & Connect

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